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Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître 🎶

⏱ Temps de lecture : 3 minutes

Il y en avait des choses à faire avant le grand départ : jongler avec les emplois du temps de 30 personnes, préparer les interviews, rechercher des hébergements, tester le matos audiovisuel, passer à la radio… Je n’ai clairement pas vu le temps filer.

Mais maintenant, ça y est ! L’aventure a bel et bien commencé. Mardi 1er mars, on quittait La Rochelle avec Julien, le co-fondateur et réalisateur de Blutopia, et Alix, notre photographe. Ce qui nous attend ? 3 mois de tournage pour explorer les liens entre notre assiette et l’océan, 30 interviews, des plongées dans les plus beaux endroits de France et des rencontres incroyables sur la route. Et pour pimenter le tout, on a décidé de partir en stop et de dormir chez l’habitant·e.

Ça fait à peine 2 semaines que l’on est parti·e·s, mais on a l’impression que ça fait déjà 3 mois. En même temps, on a rarement l’occasion de vivre autant de choses différentes et de rencontrer autant de personnes dans nos quotidiens à 1 000 à l’heure. Et il y a une chose qui nous a tou·te·s mis·es d’accord : la générosité de celles et ceux que l’on a croisé·e·s sur notre route.

En partant, on se disait qu’on s’était mis·es dans un beau traquenard avec cette histoire de stop alors qu’on est 3 et qu’on est bien chargé·e·s. En réalité, depuis le début, tout s’enchaîne parfaitement. On n’a jamais attendu plus d’une heure au même endroit avant de monter dans une voiture et on a même trouvé un hébergement à Reims en 5 minutes sur Facebook. D’ailleurs, voici le décompte de l’aventure du 1er au 13 mars :

🚘 10 voitures
😴 4 hébergements
📍 3 villes
🗣 3 interviews

Les rencontres

🐋 Aurore Morin : sauver les baleines de la pollution sonore

Reims. C’est là que se trouve le bureau français du Fonds international pour la protection des animaux, IFAW. Même à des kilomètres de l’océan, Aurore se bat pour réduire la pollution sonore sous-marine et préserver toutes les espèces qui ont besoin des sons pour vivre.

Réduire de 10% la vitesse des navires permet de diminuer la pollution sonore de 40%.

Aurore Morin, IFAW

👩‍🍳 Irèna Banas et 🧑‍🌾 Jean-Baptiste Liscic : puiser son énergie dans les plantes

À la minute où l’on a dit bonjour à Irèna et Jean-Baptiste, on a su qu’on allait passer une bonne journée. Irèna est cheffe de cuisine crue et végétale, et Jean-Baptiste est passionné de permaculture et énergéticien. Autant vous dire que ça se ressent et que leur bonne humeur est contagieuse !

Des rencontres, il y en a déjà eu plein d’autres. Au-delà des personnes que l’on interviewe pour notre documentaire, il y a celles et ceux qui nous prennent sur la route, qui nous filent des conseils pour bien se placer en stop, qui nous hébergent… C’est comme ça que l’on a fait la connaissance de Julien et Erwann qui nous ont interviewé·e·s dans leur voiture pour Radio Campus Orléans, de Guy, le routier belge qui nous a pris dans son camion jusqu’à Paris en passant par ses entrepôts à Wissous et Rungis, ou encore de Véronique, l’ancienne contrôleuse aérienne qui nous a accueilli·e·s à bras ouverts chez elle à Reims.

L’anecdote

Il n’y a pas de hasard. Depuis notre départ, on a l’impression que tout le monde ne nous parle que d’une chose. La loi de l’attraction. Vous connaissez ? C’est la croyance selon laquelle nos pensées, qu’elles soient positives ou négatives, déterminent notre vécu. À Reims, notre hôte Véronique a passé des heures à nous expliquer que tous les rêves qu’elle avait eus s’étaient réalisés et qu’il fallait que l’on ait, nous aussi, de grands rêves pour qu’ils se réalisent. Le lendemain, en préparant l’interview avec Irèna, j’ai découvert qu’elle était coach en loi de l’attraction. Et jeudi, quand j’ai voulu écouté Transfert, un de mes podcasts préférés, devinez le titre que j’ai lu ? « La loi de l’attraction ». Vous y croyez, vous ?

L’image

Le capitalisme se trompe de capital

Hier, on était 32 000 à marcher à Paris pour le climat et la justice sociale. Ça fait un bien fou de se sentir appartenir à un mouvement plus grand que soi et de partager, malgré l’urgence, un moment dans la joie !

Vous doutez encore de la nécessité de se mobiliser pour le climat et la justice sociale ? Vous voulez comprendre pourquoi le capitalisme se trompe de capital et quelles en sont les conséquences pour les sociétés humaines et les écosystèmes ? Le dernier rapport du GIEC, sorti le 28 février, devrait vous éclairer. Et si comme moi vous n’êtes pas prêt·e à vous enfiler 3 676 pages, Thomas Wagner de Bon Pote a fait le résumé pour vous.

Cet article fait partie d’une série « Journal de bord » rédigée par Malaury Morin à l’occasion du tournage du documentaire De l’assiette à l’océan.

Co-fondatrice & Chargée de campagnes de Blutopia

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