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Je me suis fait poser un lapin 🐰

⏱ Temps de lecture : 3 minutes

2 mois. C’est le temps qu’il nous reste avant le lancement officiel de la campagne De l’assiette à l’océan. En voyant la date s’afficher sur mon téléphone ce matin, j’avoue que ça m’a mis un peu la pression… Le tournage aurait du se terminer fin mai après 3 mois d’aventure en stop, mais les aléas climatiques et les changements d’emploi du temps des personnes que l’on a rencontrées nous ont poussé·e·s à continuer encore quelques semaines. 

Le 7 juillet dernier, on repartait sur les routes avec Julien direction la Méditerranée. Cette fois, on a pris notre van Georgette pour gagner du temps et être plus autonomes. Elle n’est pas encore aménagée parce que ça fait des mois qu’on repousse les travaux, mais on a quand même pu passer nos premières nuits dedans. En 11 jours, on a fait 2 200 km et 2 pleins. Alors non, ce n’est pas idéal avec la crise climatique qui se profile à l’horizon et les canicules à répétition, mais pour se donner bonne conscience, on se dit que : 

✊ C’était pour la bonne cause

🌱 Comme à la maison, on a mangé 100% végétal à bord

⚡️ On n’a jamais consommé si peu d’eau et d’électricité : sur les routes, la sobriété n’est pas une option

Depuis, on est de retour à La Rochelle et on peut enfin se concentrer sur la suite : montage du documentaire, préparation de l’exposition photos, conception du podcast, organisation du festival, mobilisation de bénévoles pour les 50 ciné-débats le jour de la sortie… Il y a du boulot ! D’ailleurs, si vous voulez projeter De l’assiette à l’océan dans votre ville le 24 septembre, on a tout prévu pour vous accompagner !

Les rencontres

🐟 Benoît Guérin : varier les techniques et les sites de pêche

Si vous nous avez suivi·e·s, vous savez que l’on a déjà rencontré Benoit en mars dernier. On était de retour à Hyères pour partir en mer avec lui au petit matin et mieux comprendre son quotidien de pêcheur.

🎣 Sandrine Thomas : redonner de la valeur aux poissons

À bord du Goelo, Sandrine pêche le bar à la ligne. On l’a rencontrée à La Rochelle lors d’une formation qu’elle donnait à d’autres pêcheurs sur la méthode d’abattage traditionnelle japonaise “ikejime”.

En France, 34 kilos de poissons sont consommés par an et par personne alors que 90% des stocks mondiaux sont déjà pleinement exploités ou surexploités.

FAO et Institut de recherche pour le développement

L’anecdote

La loi des séries.

Il paraît que les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules… et je crois que l’on a réussi à vérifier l’adage ces dernières semaines.

1️⃣ On n’a pas pu plonger en Méditerranée. En mars dernier, c’est le Mistral qui a eu raison de notre sortie dans le parc national de Port-Cros. Depuis ma lecture du livre Réconcilier les hommes avec la vie sauvage de François Sarano, je l’attendais avec impatience, mais il allait falloir attendre encore un peu. La semaine dernière, on était prêt·e·s à s’immerger, quand on a appris qu’il n’était pas possible de photographier et filmer en plein été dans un parc national… Même refrain dans le parc national des Calanques. Tant pis pour cette fois, ce sera pour le prochain documentaire !

2️⃣ On s’est fait poser un lapin. Après des mois de discussions, on avait enfin réussi à caler un rendez-vous avec Sandrine Thomas à Royan. Mercredi 17h : départ de La Rochelle. 18h30 : arrivée au port de pêche. 19h : pas de nouvelle. 20h : toujours pas de nouvelle. 21h : rien à signaler. On est rentré·e·s bredouilles… Heureusement, ce n’était que partie remise parce qu’elle passait à La Rochelle le sur-lendemain.

3️⃣ Virginie Duvat, chercheuse au LIENSs et co-autrice du GIEC, s’est blessée juste avant notre rencontre prévue à La Rochelle. Résultat ? Il va falloir attendre qu’elle se remette et qu’elle rentre de vacances pour pouvoir enregistrer son interview. La suite au prochain épisode !

Et maintenant, le vent devrait tourner, non ?

L’image

Bali dans le Sud de la France

Des rizières, on n’en trouve pas qu’à l’autre bout du monde. En France, on cultive 60 variétés de riz, la plupart en plein coeur du parc naturel régional de Camargue. L’aller-retour Paris-Bali est surcoté et ce n’est pas Bon Pote qui dira le contraire !

Cet article fait partie d’une série « Journal de bord » rédigée par Malaury Morin à l’occasion du tournage du documentaire De l’assiette à l’océan.

Co-fondatrice & Chargée de campagnes de Blutopia

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